Il faisait sombre, il pleuvait dru, le vent sifflait fort, très fort, au loin des cris se faisait entendre, des flammes, des armes, des morts...un homme s'enfuyait de cette enfer, il était assez âgé, les cheveux blanchis par la sagesse accumulée au fil des siècles, il courait, affaiblit, très malade et il commençait à entendre les bruits des ennemis qui se rapprochaient lorsqu'un aboiement se fit entendre. Ses poursuivants eurent un moment d'hésitation dont il profita en changeant brusquement de direction. Il connaissait ces bois, dans lesquels il se promenait depuis sa tendre enfance, cela pouvait joué en sa faveur. Les adversaires du soir, durant le petit laps de temps que leur couta leur hésitation, perdirent la trace du survivant, l'un d'entre eux demanda à un autre soldat, qui semblait être leurs chef, que faire, le chef répondit simplement :" Lancez les chiens". Un instant plus tard, une cinquantaine de chiens enragés et n'ayant pas mangés depuis plus de deux semaines, était aux trousses de notre sage. Un nouvelle aboiement se fit entendre, plus proche celui là. Les chiens n'avait pas peurs, le sage espérait que l'échappatoire qu'il connaissait allait le sauver, les chiens se rapprochaient encore plus. Il courrait, le plus vite possible, ses jambes le faisaient souffrir, il commençait à faiblir. La pluie et le vent s'accentuèrent, les chiens se rapprochaient de plus en plus, soudain un aboiement, on le discernait vraiment enfin, il ne provenait pas d'un chien, il se rapprochait plus d'un loups quoi que ce n'en était pas vraiment un. Entendant ce son, l'homme accéléra, c'était sa dernière chance, quelques mètres encore, on commença a entre-apercevoir la forme de l'animal qui "aboyait", il avait la forme d'un loup, mais était deux fois plus grand, plus véloce, plus puissant, sa dernière chance...
L'animal allait t'il le secourir ou le laisser en face de la menace mortelle que constituait les chiens?